Souveraineté, autonomie et subjectivités politiques autochtones en Mésoamérique et dans les Andes

Martin Hébert, Stéphanie Rousseau

Producción científica: Capítulo del libro/informe/acta de congresoCapítulorevisión exhaustiva

Resumen

Au gré des processus de décolonisation et d’autodétermination, la définition « classique » de la souveraineté, qui a pour assise l’autorité suprême et l’intégrité des États ainsi que la non-ingérence dans leurs affaires internes, est remise en question. Chez plusieurs peuples autochtones, le concept est investi de nouvelles significations qui recouvrent une multiplicité de droits sociaux, économiques, culturels et politiques. En vertu de cette compréhension élargie, la souveraineté ne se réduit plus à celle de l’État, mais elle met en jeu le droit de ces peuples à s’autodéterminer dans divers domaines et à négocier leurs interdépendances. Elle recouvre des réalités et des demandes qui varient en fonction des contextes, et les vocables utilisés pour en parler varient aussi : quand certains parlent de souveraineté, d’autres préfèrent parler d’autonomie, d’indépendance, de décolonisation ou encore recourir à des concepts dans leur propre langue et issus de leur histoire. Plusieurs raisons historiques, contextuelles et stratégiques président à ces choix.
Idioma originalEspañol
Título de la publicación alojadaÀ la reconquête de la souveraineté: mouvements autochtones en Amérique latine et en Océanie
Páginas9-26
Número de páginas18
EstadoPublicada - 31 ago. 2020

Serie de la publicación

NombreÀ la reconquête de la souveraineté: mouvements autochtones en Amérique latine et en Océanie

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